le 15.12.11 | 01h00
Afin de préserver la culture, les exploitants de la filière sont interpellés pour faire front contre toute sorte de parasites en épargnant la faune utile (abeille, coccinelle…)
La lutte intégrée contre la mineuse de la tomate, Tuta Absoluta, a été, mardi, le thème d’une journée de formation destinée aux producteurs de la tomate. Organisée conjointement par la direction de la protection des végétaux et des contrôles techniques (DPVCT), du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, et la FAO, cette rencontre a vu la participation de nombreux agriculteurs, techniciens agricoles et vétérinaires de la wilaya de Biskra que le sujet ne laisse visiblement pas insensibles. «Cette formation vise la protection de la production de la tomate par le renforcement des capacités d’intervention des agriculteurs contre ce redoutable ravageur et la vulgarisation chez les intéressés des techniques modernes ayant prouvé leur efficacité phytosanitaire», a indiqué la représentante de la DPVCT, Sofia Touadi, qui a mis en avant la stratégie de lutte contre la Tuta Absoluta, élaborée par le MADR, et qui s’appuie sur l’utilisation des phéromones sexuelles réduisant ostensiblement l’infestation du fruit.
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural distribué gratuitement aux fellahs 1,1 million de phéromones depuis l’année 2009. Au titre de la campagne 2011-2012, un quota important de ce produit éradicateur de l’insecte locuste, pouvant causer la perte totale des tomates mais aussi d’autres produits maraîchers, est disponible, ont assuré les responsables de la direction des services agricoles. Pour sa part, le Docteur Dridi Bachir, expert à la FAO, a exhorté les agriculteurs à redoubler d’effort pour protéger leurs exploitations contre toutes les sortes de parasites.
Il insistera sur les mesures prophylactiques, les méthodes biotechniques, la préservation de la faune utile (abeilles, coccinelles…) et l’utilisation raisonnée des composés chimiques afin de protéger, non seulement l’agriculteur et sa production, mais aussi le consommateur, l’environnement et l’équilibre des écosystèmes oasiens.
Il insistera sur les mesures prophylactiques, les méthodes biotechniques, la préservation de la faune utile (abeilles, coccinelles…) et l’utilisation raisonnée des composés chimiques afin de protéger, non seulement l’agriculteur et sa production, mais aussi le consommateur, l’environnement et l’équilibre des écosystèmes oasiens.
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